vendredi 22 juin 2012

Le Crédit Inter-entreprises, un mal nécessaire ?

Bruno BLANCHET, Formateur conseil, CODINF
Nous attirons toute votre attention sur cet ouvrage de grande qualité réalisé par Bruno BLANCHET, formateur conseil au sein de la CODINF (Partenaire de l'OHM)  

"A l’heure où la résurgence possible d’accords dérogatoires se profile d’ici l’automne prochain, n’est-ce qu’un énième ouvrage de plus sur un sujet rebattu ? Peut-être pas… En effet, ce livre a la particularité d’être co-rédigé par deux professionnels aguerris, qui plus est pédagogues puisqu’ils animent déjà un stage modulable (deux ou trois jours) sur l’optimisation de la gestion du besoin en fonds de roulement. Il s’agit d’une formation proposée en partenariat par les deux associations professionnelles réputées que sont l’AFDCC (Association Française des Credit managers et Conseils) et l’AFTE (Association Française des Trésoriers d’Entreprise).
Les auteurs sont complémentaires : l’un est professeur au CNAM et allie une expérience bancaire et financière à la connaissance concrète du crédit management ; l’autre est crédit manager de longue date, très au fait des spécificités propres à de nombreux secteurs d’activité et coopère avec les organismes nationaux qui visent à réguler les pratiques.
Ce livre permet de faire un tour d’horizon complet de la problématique, depuis les origines historiques du crédit inter-entreprises, en passant par les avatars réglementaires de celui-ci en France, jusqu’aux diverses manœuvres qui ont précédé la LME, l’ont ensuite écornée et ont récemment encore tenté de la détricoter… Quelques approches macroéconomiques permettent de préciser de quoi il est question et de définir les notions, hélas souvent absentes d’ouvrages dits « de référence », et d’estimer les montants en jeu. Il décortique tous les aspects microéconomiques et montre leurs interactions avec les décisions de gestion prises par les entreprises. Les conseils concrets abondent, que ce soit dans les domaines de la prévention contractuelle, de l’évaluation de la solvabilité, de la gestion des encours au quotidien, du choix des moyens de paiement ou des méthodes de recouvrement, tant amiable que contentieux. Les différents outils proposés par les prestataires externes sont également analysés.
L’objectif est clairement affiché de remettre entre les mains de chaque entreprise les manettes devant lui permettre de mieux gérer ses crédits client et fournisseur, plutôt que de se lamenter de l’absence de coopération spontanée des partenaires. En outre, la volonté de réintroduire plus de moralité entre les acteurs, notamment dans le respect des conditions de vente et des engagements pris, affleure à chaque chapitre. La fluidité des processus administratifs est le complément indispensable de cet esprit pour traduire dans les faits ce qui a été contractualisé.
Un tel ouvrage est indispensable aux étudiants qui abordent dans leur cursus les aspects concrets du crédit-client ou du crédit-fournisseur. Il peut aider tous les acheteurs et vendeurs qui négocient les modalités de paiement. Il s’adresse aussi aux crédit managers nouvellement promus ou appelés à de plus grandes responsabilités dans leur métier afin d’élargir leur point de vue et mieux cerner les tenants et aboutissants des différentes composantes. Enfin, il permet aux praticiens expérimentés de compléter leurs connaissances, voire de remettre en question certaines idées reçues ou de découvrir quelques idées innovantes pour faire progresser encore la fonction.
La préface du livre a été rédigée par Jean-Hervé LORENZI, président de l’Observatoire des délais de paiement depuis le 5 octobre 2010. En voici un extrait : « le livre de Bruno et Didier est essentiel à la conjoncture actuelle car il nous donne la base scientifique et technique de toute réflexion sur ce sujet. La clarté de l’exposé et le caractère complet  des présentations sont très remarquables et je pense que tout responsable de trésorerie ainsi que tout étudiant désireux de préparer une carrière financière se devrait d’en faire un document de base à sa réflexion. »
Une telle appréciation, pour Bruno Blanchet qui représente le Codinf auprès de l’Observatoire, est d’autant plus élogieuse qu’elle émane d’un homme dont le degré d’exigence, la pertinence et le doigté ont été remarquables au long des séances de travail."

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